La première fois, bis…
Plaisir de conter ?
Pour une déb c’est plutôt : angoisse, gorge nouée , trac !
Ma première, c’est à la bibliothèque de Keryado où se produit Sam Cannarozi qui conte avec des bouts de ficelle.
Notre chère présidente m’a proposé de dire un conte en première partie : merci Anne Marie !
Allez détends toi.
Petits exercice de souffle et de diction : « pauvre petit papillon perdu dans son beau bocal de bonbons bleus et blancs vole et passe »
« Sans souci six sangsues sucent au sang six cents sots »
Prête ?
Je n’ai aucun souvenir du conte que j’ai « essayé » de dire face au public…
Je me souviens que ma gorge s’est nouée : c’est d’une petite voix enrouée, chuchotée que j’ai conté
Mais il faut bien une première fois !
Le plaisir vient ensuite.
Monique
Les mille et une nuits avant l’an 2000, l’association organise une soirée au théâtre du City à Keryado. La salle est pleine, plus de cent personnes ! Christine utilise les vêpres des grenouilles pour lier les contes, l’ambiance est magique… J’ai préparé un conte de sirène qui finit comme plat principal d’une famille affamée. Heureusement je passe dans les premiers, l’angoisse n’a pas le temps de s’installer. A la fin de la racontée, Yvette me confie qu’une phrase avait donné tout son sens au conte : « c’est elle ou c’est nous ». Je ne me souviens pas du tout l’avoir dite, dans quel état étais-je pour oublier des mots pareils ?
Sylviane.