La première fois, quater…

 

La première fois, quater…

 

UriellAvant d’arriver à Il Etait Une Fois, j’avais déjà eu l’occasion de conter un peu en autodidacte, en colonie de vacances par exemple.
Lors d’un atelier avec Rémy, j’ai voulu travailler une histoire que je préparais pour une racontée privée organisée par des amis. C’était une histoire difficile : un peu longue et surtout avec un passage très triste qui faisait rouler mes larmes à chaque fois que je me racontais cette histoire à moi-même.
Cette première racontée en atelier s’était bien passée. Je n’ai pas pleuré, ni à cause de mon histoire, ni parce que Rémy aurait été méchant avec moi (il est gentil, Rémy, hein ?).

Vint le jour de cette fameuse racontée, où Sylviane m’a accompagnée avec Yves. C’était le vernissage d’une exposition de peintures et de sculptures, avec en guest star : David PASQUEEEEEEET, en personne ! Il nous a merveilleusement accompagnées à la guitare, Sylviane et moi, pendant nos histoires.

Hélas, les visiteurs de l’expo n’étaient pas forcément venus écouter des contes : beaucoup discutaient au fond de la salle, ce qui formait un bruit de fond franchement désagréable (n’est-ce pas Sylviane ?).

J’ai commencé ma longue histoire…et au passage le plus dramatique, je n’ai pu que constater que…toute la salle était captivée par le conte : silence total, lourd d’émotion.
Premier effet magique du conte.

Mais cette émotion ne m’a pas concernée : aucune tristesse en moi n’a fait rouler les larmes, ou nouer la gorge. La narration m’a laissée neutre et détachée bien que totalement impliquée. C’est comme si le public ressentait les émotions à ma place…
Deuxième effet magique du conte.

Etonnant non ?

Uriell.

La première fois, ter…

La première fois, ter… 

Anne au Festival Interceltique de Lorient 2012

 

C’était il y a plus de vingt ans. J’avais entendu la randonnée” Le chat et le perroquet” et moi qui n’avais jamais rien conté,  j’ai entrepris de la dire à mes élèves ,des CM2 de dix à douze ans. Quand j’ai annoncé un conte, ils m’ont regardé avec un air plus qu’ironique signifiant que les contes c’était juste  bon pour les petits. Pourtant, petit à petit, leur regard a changé et ils se sont tous laissés prendre au jeu des répétitions. Ils n’ont jamais su qu’une vocation de conteuse était née ce jour-là et que, depuis, je me retrouve toujours avec autant de plaisir devant un public d’enfants.”
 Anne.

 

Thierry au CityDe ma 1e fois, il y a bien 30 ans de cela, je me rappelle avoir débarqué pour mon 1er atelier fier comme 1 coq, avec MON histoire : « La Tête Noire ». C’était au foyer Soleil devant Jude Le Paboul et quelques « grands anciens ». Tellement content d’avoir montré mon « talent », je n’ai même pas entendu les critiques qui ont suivi. C’était prétentieux de ma part, cependant, quelques années plus tard, « La Tête Noire » m’a permis de passer le 1er tour du concours amateurs de Chevilly Larue. Même si je ne l’ai pas racontée depuis longtemps, elle est toujours à mon répertoire.

[Mais] la 1e fois que j’ai VU mon public, je racontais « Celui qui avait toujours froid » de Claude Seignolle, histoire qui me tient particulièrement à cœur. D’habitude, je survole l’assistance, sans m’arrêter sur les visages et leurs expressions, mais là, vas savoir pourquoi, j’ai embrassé du regard tout un groupe de personnes : elles étaient suspendues à mes lèvres, gagnées par l’émotion que j’arrivais à transmettre !… Ça m’a réjoui, bien sûr, mais le temps d’1 ou peut-être d’1 ½ seconde, ça m’a complètement déstabilisé et, tant j’étais stressé, je ne me souviens plus du tout comment j’ai terminé mon conte. Maintenant, j’arrive mieux à gérer mon émotion et « Voir son public » est, pour moi, un instant rare et précieux qui n’a dû m’arriver que 2 ou 3 fois, quand je suis vraiment bien dans mon histoire et que je suis « porté » par l’auditoire.

Thierry

Et ce n’est qu’un début...

La première fois, bis…

La première fois, bis… 

Monique conte aux petitsPlaisir de conter ?
Pour une déb  c’est plutôt : angoisse, gorge nouée , trac !
Ma première, c’est à la bibliothèque de Keryado où se produit Sam  Cannarozi qui conte avec des bouts de ficelle.
Notre chère présidente m’a proposé de dire un conte en première partie : merci Anne Marie !
Allez détends toi.
Petits exercice de souffle et de diction : « pauvre petit papillon perdu dans son beau bocal  de bonbons bleus et blancs vole et passe »
 «  Sans souci six sangsues sucent au sang six cents sots »
Prête ?
Je  n’ai aucun souvenir du conte que j’ai « essayé » de dire face au public…
Je me souviens que ma gorge s’est nouée : c’est d’une petite voix enrouée, chuchotée que j’ai conté
Mais il faut bien une première fois !
Le plaisir vient ensuite.
Monique

 

Sylviane au Festival Interceltique de Lorient août 2013Les mille et une nuits avant l’an 2000, l’association organise une soirée au théâtre du City à Keryado. La salle est pleine, plus de cent personnes ! Christine utilise les vêpres des grenouilles pour lier les contes, l’ambiance est magique… J’ai préparé un conte de sirène qui finit comme plat principal d’une famille affamée. Heureusement je passe dans les premiers, l’angoisse n’a pas le temps de s’installer. A la fin de la racontée, Yvette me confie qu’une phrase avait donné tout son sens au conte : « c’est elle ou c’est nous ». Je ne me souviens pas du tout l’avoir dite, dans quel état étais-je pour oublier des mots pareils ?

Sylviane.

La suite… dans un autre article !

La première fois…

 
Diana au CityMa première racontée en public a eu lieu au City le dimanche 2 mars [2014]. Comme je suis plutôt perfectionniste , je répétais depuis plusieurs jours, soit dans ma tête, soit devant qui voulait bien m’écouter. J’étais á fond mon conte ! 

Ainsi cette après-midi du 2 mars je suis arrivée sereine au City , entourée de mes caïmans (ceux de mon conte bien sûr !!!). Et … Je me suis sentie bien au moment de ma racontée, comme … Heureuse.
Voilá !!!
Diana

 

Anne-Marie au CityLa première fois que j’ai conté en public c’était il a longtemps; je ne connaissais qu’un conte qui s’ appelait  » Dioussigue le caïman » et Jude Le Paboul, notre formateur qui était conteur professionnel  contait dans une soirée  à Pont-Scorff. Il m’ a demandé gentiment de l’accompagner et de dire mon histoire en premier!

J’étais morte de peur et je ne sais pas si j’ai bien ou mal conté je ne souviens même pas si Jude m’en a parlé ensuite  mais ce dont je me souviens c’est que j’ai marché devant les gens de long en large pendant toute mon histoire sans jamais m’arrêter, et sans les regarder ! Heureusement pour eux elle n’était pas très longue mais j’ai quand même dû les saouler !
Anne-Marie

 

La suite… dans un prochain article !

 

 

FESTIVAL INTERCELTIQUE DE LORIENT 2014

Festival Interceltique de Lorient 2014

Coralie8-8-2013

 Coralie au Festival Interceltique de Lorient 2013

 

Comme chaque année nous vous avons donné rendez-vous sous le chapiteau de l’Espace Paroles à 18h. Tous les soirs du lundi au vendredi du 4 au 8 août 2014.

Installés dans votre transat, dans la chaleur de l’été ou à l’abri des averses facétieuses, vous avez écouté nos contes d’Irlande, d’Écosse, de Bretagne et d’ailleurs…. des histoires pour rêver, rire et se laisser emporter dans un univers magique où tout est possible, là ou vivent les fées,les lutins, les korrigans .

 Lundi 4 août : Contes d’Irlande et de Celtie
Mardi 5 août : Si le bonheur m’était conté
Mercredi 6 août : les Tisseurs  content la Bretagne
par l’association rennaise les Tisseurs de Contes
Jeudi 7 août : Contes à boire et à croquer
Vendredi 8 août : Nos coups de coeur

Les photos de notre participation au Festival Interceltique de Lorient 2014 sont dans notre galerie

 

Uriell au FIL 2014

 

Uriell au Festival Interceltique de Lorient 2014