et nous tremblons pour ce légionnaire romain blessé poursuivi par des chiens de combat.
Récits barares de Patrick Ewen au Festival de Baden juillet 2011
et nous tremblons pour ce légionnaire romain blessé poursuivi par des chiens de combat.
Association de conteurs en Bretagne
Promesses de lectures, de racontées, de tête à tête avec des histoires, de partage avec des oreilles…
Certains d’entre nous arpenteront la terre des menhirs, d’autres navigueront sur la vague du festival interceltique, d’autres encore s’attarderont dans des fermes, des forêts… toutes les dates et les infos sont dans l'agenda. Que de belles cartes postales à se raconter lors de la reprise des ateliers le 1er septembre !
En attendant ces retrouvailles, voici quelques paroles conteuses récoltées lors d’un atelier du mois de juin :
"Les histoires sont porteuses d'enseignement, corrigent les erreurs, éclairent les cœurs et illuminent l'obscurité, offrent un refuge à la psyché, aident à la transformation et guérissent les blessures."
Dans Le don de l'histoire de Clarissa Pinkola Estés
Les conteurs d'Il était une fois invitent
Gigi Bigot
"Grandir entre rêve et réalité"
conférence contée
Vendredi 17 juin 2011 à 20h30
au théâtre le Strapontin à Pont-Scorff
Entrée gratuite – réservations et renseignements :
06 19 08 41 05 – iletait.unefois@yahoo.fr
Grandir entre rêve et réalité
Quelle importance tient le conte dans l’éducation ?
En quoi le conte et la construction de son imaginaire peuvent-ils aider l’enfant à accepter les limites du réel ?
Comment faire pour être concerné par sa propre vie ? Pour avoir du pouvoir sur notre existence ? De quelles paroles avons-nous besoin pour affronter ce "long fleuve pas si tranquille que ça" ?
Quelle est la force de l’imaginaire à côté de l’informatif, du rationnel, du scientifique ? Comment se fait-il que les hommes de toutes les cultures aient colporté des contes et des légendes ?
Quelle compréhension du monde nous apportent-elles ?
En quoi cette parole-là peut-elle avoir sa place à côté de la parole "sociale", celle qui nous permet de vivre en bonne intelligence avec des droits et des devoirs, du permis et de l’interdit ?
Le propos de Gigi Bigot est clair, vivant, émaillé d’expériences personnelles et ponctué d’histoires.
La conférence s’adresse à tous, parents, enseignants, éducateurs et ceux qui pensent qu’on peut vivre "les pieds sur terre et la tête dans les étoiles".
Durée : 2 heures environ, conférence et échange avec le public
J’y ai participé, voilà ce que j’en ai retenu.
''Ni tout à fait à l’intérieur, ni tout à fait à l’extérieur, le conteur est tout cela à la fois. Il est libre de tout, uniquement prisonnier du déroulement du récit''
Le passage à l’oralité nécessite diverses étapes de réécriture orale et écrite. Les qualités de l’oralité sont simplicité, précision, efficacité ; la recherche du mot juste s’impose donc.
Claire
Il était une fois les mille et une nuits…
Par Claire
Genèse
"Et l’aube chassant la nuit, Shéhérazade dut interrompre son récit."
C’est grâce à cette petite phrase que Shéhérazade réussit à se maintenir en vie face au roi Shâhriyâr qui la menace de mort.
Celui-ci, trompé par sa première femme s’est juré d’épouser une vierge chaque soir et de la tuer au matin. Shéhérazade fille du vizir, épouse le roi. Chaque soir, elle raconte une histoire au roi. Shéhérazade, ne terminant jamais ses récits avant le lever du jour, réussit donc, par la ruse, à éviter la mort, la curiosité de ce dernier étant aiguisée. Au bout de mille et une nuits, le roi gracie Shéhérazade qui lui a donné une descendance.
L’histoire de Shéhérazade permet d’emboiter des contes qui n’ont aucun lien entre eux. La particularité du recueil repose dans le fait que les contes s’enchâssent. Cette méthode permet à Shéhérazade de prolonger le récit et d’échapper à la mort.
Les différents types de contes :
– contes de ruse
– histoires merveilleuses
– aventures amoureuses
– épopées
– anecdotes
Les personnages
– la femme, être perfide, mais loin d’être idiote. Cultivée, elle peut posséder des pouvoirs magiques.
– l’homme, souvent prince ou riche marchand, est le héros de chacune des histoires
– les génies, maléfiques ou bénéfiques
Les thèmes
– tromperie ou trahison de la femme
– aventure et voyage
– magie
– religion.
Les mille et une nuits sont donc un ouvrage multiple et varié où chaque conteur peut trouver son bonheur.
La difficulté réside principalement dans le choix des traductions de ce texte millénaire. Parfois le style nous semble lourd ou ampoulé, mais ces textes méritent que l’on se casse un peu les dents dessus pour mettre à nu toute leur originalité et leur poésie.
Voilà pourquoi, nous avons choisi de travailler en atelier quelques contes de ce monument de littérature arabe qui répond à notre désir de curiosité, d’ouverture à l’universalité des contes.
J’ai pu réaliser cette brève présentation grâce au travail de Vincent Demers
(http://pages.infinit.net/vdemers/nuits.html).
De plus, sur le site de la bibliothèque nationale, vous pourrez trouver d’autres informations sur les illustrations des Milles et une nuits à travers le temps.
(http://expositions.bnf.fr/livrarab/gros_plan/mille/mille_1.htm)
Compte-rendu des ateliers suivis par Monique et Cecilia
le 8 décembre 2010 lors de la manifestation ''les 1001 vies du conte''
organisée par Mondoral, à l'Université Paris Diderot
''le style oral''
Atelier animé par Bruno de La Salle, conteur et directeur du centre de littérature orale à Vendôme (CLIO)
Thème: l'écriture orale
Le conte est un art c'est une matière qu'on peut façonner.
La matière : la parole, le langage
Les formes : 1) l'écriture (la vue) 2) qui devient oralité (ouïe, voix ,bouche).
Ces deux formes utilisent le même fond syntaxique, mais se servent de moyens de transmission et de perception différents (vue /ouïe).
La transmission orale = technique, pratique d'un art
Règle qui encadrent une pratique élaborée et efficace de la parole.
Nous sommes des enfants de l'écrit. Nous vivons dans une société de l'écriture.
Les villes deviennent des livres, ds la ville l'écriture est partout, elle remplit les rues.
Maintenant, la parole n'a pas d'engagement (autrefois, on donnait sa parole). La parole, au contraire de l'écrit, aujourd'hui n'a plus de valeur.
Le conteur représente la ''parole de distraction'' : → dévalorisation de la parole.
L'oralité commence dans le ventre de la mère.
Petite digression autour du livre de Ray Bradburry, Farenheit 451.
En deux mots :
Comme les livres vont être brûlés, souhait de sauver des chefs d'œuvres de la littérature : des hommes ''mémoires'' vont apprendre les livres par cœur !
C'est ce roman qui a inspiré le nom du laboratoire du CLIO ''atelier Farenheit 451''
Littérature : pratique du langage.
S'il n'y avait pas eu de livres, il n'y aurait pas eu de contes.
Langage : transmission de la pensée. Celui qui conte engage sa pensée.
Qu'apporte le conte aujourd'hui?
Le conte est vivant,on peut échanger, interrompre, dialoguer.
L'oralité s'inscrit dans l'instant, à la différence du livre ou de n'importe quelle reproduction.
L'oralité s'inscrit dans la durée. Elle est en pointillé, c'est une suite d'images, d'émotions,de sensations.
Dans les mots dits, il y a une organisation syntaxique, musicale avec aussi du souffle, la capacité
pneumatique (tout cela se construit par de l'écrit). Exercice sur l'écriture orale :
Paule Latorre, conteuse qui fait partie de l'atelier Farenheit 451, nous présente sa façon d'aborder une version africaine du chat botté : les nuits de de Zanzibar (un sultan et une gazelle), dans ''contes swahili''
– Henri Tourneux. . Elle a réécrit l'histoire avec un parti pris, une contrainte : écrire chaque ''idée'' avec des
phrases de 9 syllabes et de 4 vers, ce qui donne à la phrase un rythme particulier: 4-5 ou 5-4 ou 6-3 ou 3-6 ou 9.
Bruno de La Salle analyse de façon très pointue le début du récit réécrit par Paule Latorre.
Il ne s'agit pas de poésie, mais d'oralité élaborée: l'écriture est une partition.
Dans une phrase, il n'y a pas que les silences qui séparent les mots, mais aussi l'accent, l'intonation,
l'harmonie, la mélodie de la parole.
On trouve 4 paramètres musicaux valables pour la parole : l'intensité, la durée, le timbre, la hauteur.
''Conversation'' – état du conte et du conteur
A l'heure du ''sandwich''nous écoutons ces échanges libres et intéressants, en mastiquant !
Conversation entre :
Christian Tardif :conteur
Nathaël Moreau: oralo scriptologue (oui oui, ça existe)
Anne Sophie Haeringer: doctorante en sociologie à Lyon II
Anne Sophie: pense qu'il faudrait que le conte sorte de ce rôle pédagogique, social, thérapeutique qu'on veut souvent lui donner !
Comment vient on au conte ?
Dans l'écrit, il y a une fixation.
L'oral est une remise en cause de l'écrit: il est altérité.
– un conteur joue avec les différentes versions d'un même conte (ex de Blanche Neige dont il existe de multiples versions dans le monde).
Le conteur est un passeur. Il a une capacité à imaginer, à écouter.
Anne Sophie a travaillé avec des ethnologues ; souvent le conteur s'efface pour laisser la place au conte.
Mais voici l'expérience de Geneviève Calame Griaule (ethnolinguiste) :
Elle a travaillé avec une conteuse aveugle, cette conteuse prend vie et existe quand elle sent l'attention particulière et l'amitié de Geneviève C.G. (contes du Sahel)
Christian Tardif nous parle de la globalité du conteur : souffle, voix, geste; il parle de la ''patine'' du conteur.
Question récurrente : quelle est la différence entre comédien et conteur?
Il y a un acteur conteur…
Le conteur est un comédien qui esquisse plusieurs personnages.
Le conteur est auteur, il y a un jeu d'improvisation autour d'une trame.
Remarque de Peter Brook: pour faire du théâtre, il faut être au moins deux sur scène
Conclusion: s'il y a des frontières il faut les transgresser !
''Initiation à la première parole''
Atelier animé par Agnès Hollard, conteuse qui a travaillé avec Bruno de La Salle
Cet atelier propose de partager un héritage dispersé, à travers des propositions concrètes, et d'ouvrir les voies de l'improvisation et de l'invention.
Il existe dans chaque maison des traditions orales (depuis très longtemps): comptines, jeux de doigts.
Eugène Rolland, 1883 rimes et jeux de l'enfant
Roger Cailloix:, les jeux
Montel et Lambert, 1880:chants populaires du Languedoc
la mise en pratique : rythme mouvement, geste…
Le rythme: il est partout ! – rythme de nos actions
– rythme du temps(montre, horloge)
– rythmes du dehors (rue, activité humaine)
Les bébés ne comprennent pas ce que nous leur disons, alors importance du rythme: (ils ont le leur)
Il faut que ce que l'on leur propose soit plus important que ce qu'ils étaient en train de faire… la magie doit opérer!
Les expériences rythmiques : le rythme, c'est la vie pour le bébé aussi ! Rythme du cœur, de la
respiration, rythme des biberons, des tétées.
On retrouve du rythme :
– dans les comptines
– dans les bercements(1-2 ou 1-2-3..)
organisation de la séance
Il faut un espace cohérent organisé et beau. Les enfants ont leur espace, le conteur a le sien.
Importance de la disponibilité physique du conteur: il faut accueillir, peut être toucher ?
Importance de la lenteur.
Les jeux: :
comptines rythmées avec rupture de rythme : il y a anticipation du bébé
jeux de visage, genoux, sur table
Nous échangeons beaucoup sur les jeux de doigts de visage etc… (documentation jointe)
''la dernière séance''
Atelier animé par Pépito Matéo
Pépito nous explique que le titre a été donné à cet atelier en écho au fait que 2010 /2011 est sa dernière année d'enseignement à l'université. En revanche, il continue son métier de conteur.
La transmission
Pépito apprécie le théâtre brechtien, parce que c'est un théâtre engagé politiquement. Brecht a observé les conteurs chinois qui expriment leur point de vue dans leurs contes.
Dans le théâtre de Brecht, l'acteur peut se positionner par rapport à son texte.
Le conteur se positionne : deux données : l'intelligence et l'imaginaire.
Le conteur peut prendre toutes les positions, les points de vue présents dans l'histoire, et pourtant, il n'est pas l'histoire. Cf le théâtre de l'éducation populaire de Vilar.
Théâtre physique (et non psychologique) : le corps de l'acteur ''parle'', l'acteur doit faire appel à son corps pour créer des images.
L'imaginaire = créer des images = ramener au présent ce qui est présent.
Comment s'écrit l'oralité ?
Pépito raconte qu'on lui a dit qu'un conteur ne doit pas faire gestes, qu'il doit rester ''sobre''. Il nous
propose alors un petit exercice :
Nous nous mettons par groupe de deux. Chacun doit dire à l'autre un petit conte de 3mn. Nous constatons tous que nous faisons des gestes, nous engageons notre corps pour ''convaincre'', pour appuyer notre récit.
On se laisse impressionner par son conte. Les images affleurent dans notre corps, d'où l'importance des gestes.
L'importance de communiquer, c'est-à-dire aller au-delà de l'information, faire passer des sensations, des images : conviction, engagement de soi et de son corps.
On peut parler de découpages, de plans, comme au cinéma. Le conteur est maître du temps et de
l'espace. Il nous fait passer d'un temps, d'un espace à l'autre. Il nous apporte une ''réalité''.
Etre conteur, c'est raconter une histoire en se positionnant, en direct, en public. Le conteur est un auteur en direct, qui manifeste des choses par son corps, sa voix, ses propres images.
Une histoire ancienne peut devenir actuelle parce qu'on la raconte ici et maintenant.
Exercice sur les images mentales : Pépito nous demande de fermer les yeux et nous propose à voix haute plein de sensations, de situations à imaginer mentalement.
Le conteur est son propre metteur en scène, son propre décorateur. Il peut faire intervenir les personnages qu'il a en lui : faire appel à ce qu'on sait faire soi-même et rendre son récit présent pour ceux à qui on le raconte.
Transmission : se servir de ce qu'on a attrapé ici ou là et construire son histoire.
''L'expérience chinoise'' – chinese storytelling
Ma Xiaolong – conteur chinois
Abbi Patrix – conteur, directeur de la Maison du Conte
Vibeke Børdahl – spécialiste du chinese storytelling
Le chinese storytelling est une tradition de conte qui se transmet de génération en génération.
Narration en chinois : le conteur s'installe dans la maison du thé, et il y conte deux heures par jour
pendant 6 mois.
Tout est très codifié.
Il faut les accessoires du conteur, toujours les mêmes :
– la pierre, qu'on frappe sur la table pour imposer le silence et demander l'écoute. C'est un
instrument qui lance le récit, ou qui le relance au cours de la narration. C'est un instrument
dramatique et non rythmique.
– le mouchoir : il sert à s'éponger le visage, mais il peut aussi symboliser un livre, une lettre…
– l'éventail : pour s'éventer, mais peut aussi symboliser un stylo, une arme…
– une table sur laquelle sont posés tous les accessoires et derrière laquelle le conteur est installé.
– une chaise haute, afin que la respiration reste libre.
– le costume du conteur : costume de l'homme traditionnel
– des chaussures traditionnelles, aux semelles de coton.Les positions du conteur suivent des règles très précises.
La bouche doit être très expressive : les mots sortent de la bouche.
La main, les gestes : tous les gestes doivent être contenus dans l'espace délimité par la table.
Le corps tout entier : chaque mouvement correspond à une action du récit, la façon de placer les pieds, de croiser les jambes… Il arrive que le conteur reste à sa table pendant 6 heures.
Tout est relié : le corps, les gestes, la position : ce sont des conventions d'attitude.
Le regard doit toujours être en accord avec les gestes, aller dans la même direction que la main, le bras.
Les onomatopées sont également codifiées.
Selon le moment du récit, de l'action, le conteur fait une ''bouche ronde'' ou une ''bouche carrée''.
Utilisation du dialecte.
Pour chaque personnage, le conteur a recours à une façon de parler particulière.
Ma Xiaolong illustre ces règles en contant en chinois plusieurs passages d'une épopée traditionnelle très connue en Chine. Même si nous ne comprenons pas les mots, nous suivons l'histoire, nous sommes
captivés par sa voix, sa gestuelle, sa présence.
Par Claire, terrienne ardennaise.
Les jours s’allongent, le soleil chauffe moineaux et boutons de fleurs. Heureux qui vit en Bretagne et profite sans vergogne d’une flore précoce et multicolore. Mais d’où viennent donc toutes ces fleurs ?
Contes, légendes ou histoires vraies nous entrainent dans des senteurs acidulées, capiteuses, sucrées.
Une vieille légende roumaine raconte que lorsque tout ce qui vit prit sa forme et sa dénomination définitive, seul l’homme fut mécontent car la terre lui semblait toute noire et déserte. Il sentait que quelque chose manquait pour que sa vie soit belle et heureuse. La fée aux fleurs apparut et, en entendant ses lamentations, lui dit :
Je vais couvrir la terre d’une parure originale qui sera à jamais ta consolation.
A un signe de sa baguette magique, des fleurs en grand nombre sortirent soudain de terre et vinrent se ranger les unes auprès des autres. La fée trempa alors sa plume magique dans les couleurs de l’arc-en-ciel et donna à chacune une coloration différente. Sa plume fit merveille et bientôt toute la terre se trouva couverte d’une multitude de fleurs de toutes sortes. (Extrait de 65 Légendes et Récits autour du monde)
A présent le doute n’est plus possible sur l’indispensable présence du petit peuple.
Le mercredi 22 décembre à la salle du Lain à Gestel (56)
Public nombreux et participatif !
Le conteur et le musicien sont en harmonie, le tout dans l'excellence !
Spectacle enlevé, mais on sent que les deux artistes prennent leur temps, et sont là, bien présents, avec les spectateurs !
Il y a de la danse, des chansons qu'on a envie de reprendre en cœur.
Jérôme Aubineau nous sert une suite du petit chaperon rouge devenue à son tour grand mère, une sorcière Mochebouille, et une version truculente des trois petits cochons.
Les personnages anti-héros sont sympa et ''déjantés'', on les croirait sortis de dessins animés.
Le loup incarné par Jérôme Aubineau est vraiment comique !
Ces histoires sont destinées aux enfants, mais j'ai été prise au jeu et j'ai vraiment passé un super moment!
Merci à grand-mère chaperon rouge, à Mochebouille et aux trois poulettes !
Monique
Pour les curieux : www.jerome-aubineau.fr
Oui, bien sur, allez vous me répondre ! On l’a étudié en 6ième… la guerre de Troie, Achille et Hector, Ulysse et le cyclope, Pénélope, Télémaque et tous les autres…
C’est vrai on s’en souvient…. un peu !
Qui pourrait vous donner envie de vous y replonger ? Amandine Poivre, conteuse de l’association de la »barque de mots » à Paris.
Amandine est spécialiste de la mythologie, elle a écrit une thèse sur l’Iliade et l’Odyssée et préparé une conférence : Pourquoi lire l’Iliade et l’Odyssée aujourd’hui ?
Sa conférence est tout simplement passionnante !
Dimanche 5 décembre, nous avons organisé une causerie à domicile, chez l’une d’entre nous. Au programme : la conférence d’Amandine illustrée de quelques histoires mythologiques par les conteurs d’Il était une fois. Puis vin chaud, grignotage et papotage !
Cette causerie était ouverte à tous, intéressés par la mythologie ou non.
Pendant plus de deux heures, nous avons écouté Amandine nous raconter comment ont été écrit ces merveilleux récits, encore très actuels à notre époque.
Ils décrivent les comportements et les sentiments des Hommes car même s’ils sont aidés ou maltraités par des Dieux ils conservent toujours leur libre-arbitre !
Amandine nous a conté l’Iliade, nous a décrit les scènes de bataille mais aussi les moments de tendresse et d’apaisement nous montrant que l’Iliade n’est pas qu’un chant de guerre.
Elle nous a conté l’Odyssée, l’histoire d’Ulysse, un homme qui veut rentrer chez lui . Ubn homme qui va vivre des aventures terribles et voir mourir ses compagnons les uns après les autres… un homme qui va aussi connaître des moments plutôt agréables dans les bras de Circé ou de Calypso : 7 ans quand même ! Ces 7 années qui vont laisser le temps à son fils Télémaque de grandir, de devenir un homme et d’aider son père quand il sera de retour à Ithaque…
Je ne vous en dirai pas plus…. Faites comme moi regardez dans votre bibliothèque et replongez-vous dans votre livre resté sur l’étagère où dans un carton depuis vos 12 ans…
Anne-Marie
Citons quelques passages de Blanche Neige version des frères Grimm :
"Blanche-Neige grandissait peu à peu et devenait toujours plus belle;
et quand elle eut sept ans, elle était belle comme le jour et bien plus belle que la reine elle même."
"Les maîtres du logis ne rentrèrent chez eux que lorsqu'il faisait déjà nuit noire, et c'étaient les sept nains qui piochent et creusent les montagnes pour trouver les filons de minerais"
La symbolique du chiffre 7
Le 7 est considéré comme un chiffre magique. 7 signifie l’équilibre, l’accord, la perfection.
7 indique aussi le sens d'un changement après un cycle accompli, un renouvellement positif.
Nombre universel, on le retrouve dans de nombreux domaines : Les 7 planètes, les 7 merveilles du monde, les 7 notes de musique, les 7 péchés capitaux, le chandelier à 7 branches, les jours de la semaine…
La stylisation du 7 représente une faux, symbole de mort.
LE CHIFFRE 7 DANS LES CONTES
7 voyages de Simbad le marin Les mille et une nuits
7 fées marraines – La Belle au bois dormant – Charles Perrault)
Le loup et les sept chevreaux
7 ans, l'âge du Petit Poucet, 7 nombre de sa fratrie et le nombre de filles de l'Ogre
7 mouches attrapées par la tapette du petit tailleur – Le vaillant petit tailleur – les frères Grimm
Un petit jeu ? A vous de trouver d'autres contes avec le chiffre 7 !!!